…ou cinq transformations, ou cinq éléments : il s’agit du cycle des mutations de l’énergie vitale dans tout l’univers. Ces cinq mouvements organisent la dynamique de notre espace incarné, ici et maintenant. Le référentiel de cette dynamique est la Terre, c’est-à-dire le sol, l’humus nourricier et transformateur qui nous porte. En tant que référentiel, le mouvement de la Terre, qui reçoit la semence et produit les dix mille êtres, c’est la stabilité. Autour de cette mère nourricière s’organise la ronde des mouvements du Bois, du Feu, du Métal et de l’Eau.
La théorie chinoise des cinq mouvements
Elle affine la théorie du Yin et du Yang. Elle n’est pas un absolu, mais une proposition, une grille de lecture, un paradigme qui permet de mieux comprendre la nature et ses lois.
Les deux axes…
Traversant le centre (la Terre), d’abord un axe vertical, organisateur de la vie. Vers le bas, il coule vers les Reins, réceptacles de l’Eau profonde hivernale. Vers le haut, il s’élance vers le Cœur, qui, comme le Feu de l’été ou l’Esprit, flambe et s’élève. Horizontalement, un autre axe : le coté gauche (Yang) tend à s’élever, force d’expansion du Bois, dynamique centrifuge du printemps. À droite (Yin), c’est une tendance à la condensation, comme le Métal en fusion, moment automnal de l’introspection et du repli. Aucune de ces transformations n’est indépendante. Car chaque mouvement est la source du mouvement suivant (cycle d’engendrement mère/fils) et surveille son « petit-fils »(cycle de contrôle). Chaque mouvement est ainsi en inter-relation avec les quatre autres.