La santé, celle qui permet à l’homme de vivre, qui lui permet d’affronter son destin en toute confiance, lui appartient. L’homme s’est déresponsabilisé une fois de plus en décidant que son bien le plus précieux et sans lequel rien ne se crée et ne se fait dans le monde, serait géré par une tierce personne.
L’homme est un tout, esprit et corps et celui-ci ne peut en aucune façon être découpé et traité par morceaux. L’homme est un château de cartes où chaque élément a autant d’importance que son voisin, contribuant à la solidité de l’ensemble. Système cybernétique par excellence, le corps humain réagit à toutes agressions par des réactions en chaînes imprévisibles, traduites par des symptômes apparement aussi divers et éloignés que possible.
Bernard Woestelandt ; De l’homme cancer à l’homme dieu. Dervy-Livres, 1996, p.19 & 36